2D1F …
  & plein d’envie(s) !

Pour la petite
histoire…

Retour aux sources

Faire mes vins et vous les partager, les pieds dans les vignes bourguignonnes comme dans des établissements aux quatre coins du monde… Chaque facette du métier de vigneron est passionnante ! 
Ce métier, je l’ai découvert auprès de mes parents, au Domaine Philippe Naddef. J’avais pourtant prévu de me consacrer à l’électronique… jusqu’à ce que l’appel de la nature et du vin reprenne le dessus. J’ai donc vite troqué les études d’informatique contre celles d’œnologie, à Beaune. 

Ce chemin m’a conduit dans deux propriétés renommées de Bourgogne : le Domaine Comte Georges de Vogüé, puis le Domaine Bertagna, où j’ai passé plusieurs années à affiner mon savoir-faire. En 2008, il était alors temps pour moi de revenir sur l’exploitation familiale, à Fixin. J’y ai travaillé pendant 14 ans avec mon père, Philippe, avant de prendre son relai à son départ en retraite. Et, progressivement, une autre envie a germé dans mon esprit…

Michel Naddef
Vigneron à Fixin, Côte de Nuits

Un nouveau
chapitre 

Soif de vins créatifs

Le sceau « 2D1F » ? Un clin d’œil à l’héritage vigneron de mes parents et à notre nom de famille, bien trop souvent écorché ! Et, surtout, la marque de mon envie de sortir des sentiers battus…

Aux côtés de mes parents, j’ai appris l’attention rigoureuse aux moindres détails. Mes expériences loin du domaine familial, elles, m’ont permis de progresser pas à pas. Elles m’ont enrichi, en me donnant le goût de l’échange avec mes collègues vignerons. Observer différents savoir-faire m’a poussé à réfléchir autrement, à remettre en question mes certitudes. Et puis à aller au bout de mes idées.

C’est pour cela que j’ai lancé ma propre aventure vigneronne en 2022 : l’étiquette « Michel Naddef » me représente à 100 %. Avec elle, j’ai voulu m’amuser, me laisser la pleine liberté d’explorer ma créativité. Une façon de vous livrer un bout de ma sensibilité…

A la Vigne

Veiller aux grains

À mes yeux, 80 % d’un bon vin se jouent dans le vignoble. Tout part des raisins. De leur qualité et de leur sélection méticuleuse. 

Voilà pourquoi je tiens à ce que la moitié de mes raisins vienne directement des parcelles de mon domaine familial, que je cultive moi-même. Mes Grands Crus et Premiers Crus, par exemple, ne sont produits qu’à partir de ces vignes de la Côte de Nuits. Que ce soit à Gevrey-Chambertin, Fixin ou Marsannay, je n’ai là qu’une devise : veiller sur chaque pied dans le respect du végétal et de l’humain, grâce à un travail précis et raisonné. 

Enherbement, labours plusieurs fois par an, taille tardive, ébourgeonnage, palissage rehaussé, effeuillage, vendanges en vert… Je ne laisse rien au hasard pour des baies à parfaite maturité. Les engrais, herbicides et autres pesticides chimiques ? Ils n’ont pas leur place. Seuls les produits de biocontrôle peuvent compléter toutes nos actions préventives menées à la main. 

Pour le reste de mes approvisionnements, une règle d’or à laquelle je ne dérogerai jamais : n’acheter que des raisins. Jamais de vins. Et même dans ce cas, je garde un œil attentif : soit je réalise moi-même les travaux en vert, soit je suis de près la gestion des parcelles quand elles sont voisines aux miennes. Et, toujours, chaque grappe qui entre dans ma cuverie est récoltée par ma propre équipe !

A la Vigne
En cuverie

En cuverie

Doucement, mais sûrement

L’excellence d’un vin tient à une sélection pointue à chaque étape de sa production : terroirs, parcelles, raisins, jus, fûts… Le temps perdu à ces tâches se gagnera plus tard. 
Au moment de la vendange, mon équipe prend le temps : de couper chaque grappe à la main, de les trier sur place, de les transporter dans des caisses de 20 kg en camion réfrigéré pour conserver leur fraîcheur intacte, de les trier à nouveau sur table. À partir de là, c’est encore elle qui assure l’intégralité de la vinification et de la mise en bouteille.

Mes vinifications, je les veux sur mesure à chaque millésime et terroir, du choix de la date de récolte à celui de la proportion d’égrappage, de l’intensité des extractions ou de la durée des cuvaisons. La part de bois neuf ? Elle varie selon les crus : mes cuvées régionales n’en voient pas la couleur, tandis que mes villages en reçoivent environ 20 %, et mes Premiers et Grands Crus jusqu’à 50-100 %. Pour ces barriques, je peux compter sur la Tonnellerie Rousseau, à Gevrey-Chambertin, qui façonne spécialement des fûts de chêne de 228 L ou 500 L, chauffés lentement à basse température. Aucun collage ni filtration ne suivent l’élevage. Touche finale : l’embouteillage, avec des bouchons naturels sélectionnés pour leur qualité premium. 

Dans
votre verre 

Des vins qui me ressemblent

Avec mes bouteilles, je m’exprime en mon nom. Mais sans jamais oublier de mettre en lumière l’essentiel : la voix de chaque parcelle. Elles aussi ont leur mot à dire !

J’ai voulu insuffler à mes vins un vrai vent de modernité. Que ce soit visuellement ou gustativement. Grâce à mes partis pris de vinification, la personnalité de mes cuvées se laisse volontiers apprivoiser dès leur prime jeunesse (même si elles se plaisent également à affronter le temps !).

Ce que j’aime faire ressortir par-dessus tout ? La finesse de leurs tanins et leur profondeur en bouche. Et puis laisser le terroir raconter sa propre histoire, avec des élevages les plus neutres possibles. Car, jour après jour, je reste conscient de mon immense chance d’évoluer sur des terres offrant des fruits incroyables, à la fois purs, délicats et complexes…